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L’eau précieuse dans le monde
lundi 4 novembre 2013
– Réalisation : Albert Barillé
Le Film
Présentation
Simon, de notre club, accueille Mounia à l’aéroport de Mexico. Celle-ci revient de Mérida où elle voulait étudier les problèmes de l’eau. Son constat n’est guère réjouissant : eau rare et guère propre que doivent consommer les habitants de cette ville de 400.000 habitants ! Tous deux pensent à la vénération qu’éprouvaient les amérindiens pour l’eau ! (on voit leurs danses sacrées).
Simon n’est guère plus réjoui quant à la situation à Mexico, qu’ils vont visiter avec un jeune guide, José. Nappes souterraines épuisées et sol qui s’affaisse de ce fait. Il faudrait à cette mégapole 25 fois plus d’eau, mais on ne sait où la chercher ! Peut-être à la mer, à dessaler ?
Ali, lui a voulu visiter la Mer d’Aral, cas d’école de la bêtise des hommes. C’était là, et nous le voyons, une superbe réserve d’eau turquoise potable, l’une des plus importantes du monde. Mais de savants planificateurs ont voulu créer là des superbes plantations de coton et, pour cela, détourner les fleuves qui alimentaient le lac. Alors celui-ci s’est tari. Nous voyons tout cela et quantité de bateaux échoués là depuis des années. Quant aux récoltes de coton…
Annie, elle, s’est rendue en Chine, au barrage des Trois Gorges, en construction. Étonnant ! Gigantesque ! Il va couvrir d’énormes besoins. Mais à quel prix ?... Villes submergées, quantité de gens chassés de chez eux. Larges nappes stagnantes qui vont polluer !
Jumbo voudrait comprendre pourquoi l’eau nous est si limitée. Et d’où provient-elle ? Et Maestro d’expliquer, et de dire entre autre qu’à 5% plus près du Soleil, la Terre devenait aride comme Mars, et à 3% plus loin un bloc de glace… A quoi tient la vie...
– Et ne peut-on augmenter la quantité d’eau disponible ? - demandera Psi.
– Eh non, c’est depuis toujours, la même quantité d’eau qui circule, et celle que nous buvons est la même que celle que buvaient les dinosaures (on voit).
Et c’est l’heure des conclusions, des suggestions et toute la classe s’y implique. Bien sûr, prendre des douches en place de bains, démultiplier les chasses d’eau etc. est utile et si chaque Français économisait 10 litres d’eau par jour, c’est la consommation d’une ville comme Paris qui se trouverait assurée. Mais tout ceci, ce sont des économies dans un dé à coudre -dira Maestro- les 0,3% de l’eau impartie à l’homme. Alors ?
– Creuser des puits en Afrique, aux Indes, ailleurs, partout où existent des nappes phréatiques.
– Retraiter les eaux usées partout. Recueillir l’eau des pluies.
Pourvoir à ceux qui en ont besoin des moyens de purifier leur eau. Leur adresser des kits filtrants, qui rendent l’eau buvable.
Inciter, presser les scientifiques de trouver des solutions à l’eau insalubre-
Et Maestro de conclure :
– Il faut, tout de suite, des lois strictes contre tous les abus, toutes les nuisances, les pollutions des industriels, des agriculteurs, des gens- Très vite ! Car dans quelques petites décennies deux à trois milliards de gens vont manquer d’eau.
De cette eau qui est la vie !